La procédure mise en place par Bordeaux Métropole a
fin de permettre à la Fondation
Bagatelle de réaliser une opération de promotion immobilière en construisant des logements
le long de la route de Toulouse et de construire de
s locaux pour accueillir des services
médicaux et chirurgicaux qui sont aujourd’hui hébergés sur le site de l’hôpital Robert Picqué
est incohérente :
- Pourquoi investir des sommes considérables dans l
a construction d’un bâtiment
supplémentaire, sur un petit terrain issu de la démolition de la partie ancienne de Bagatelle,
alors que les locaux de l’actuel Hôpital Robert Pic
qué, dont certains ont été construits il y a
seulement quelques années (le bâtiment des urgences
), peuvent parfaitement accueillir les
services qui doivent être transférés à Bagatelle ?
- Pourquoi apporter des fonds publics à une fondation cultuelle privée, alors que l’opération
peut être réalisée sur des terrains et dans des bâtiments publics appartenant à l’état ?
- Pourquoi contribuer à l’accentuation des problème
s de circulation et surtout
de stationnement dans l’enceinte et autour du site
de Bagatelle, alors que ce problème peut
se régler sans aucune difficulté dans l’enceinte de
Robert Picqué ?
- Pourquoi privatiser un service d’urgences et un service de soins de proximité en le
transférant à Bagatelle (qui à ce jour ne pratique
pas de dépassement d’honoraires mais, ...
pour combien de temps ?) alors qu’il est possible d
e le faire fonctionner dans un cadre
d’Hôpital de proximité, de service public, au même
titre que le CHU ?
-Pourquoi autoriser la construction d’un grand nombre de logements sur le terrain de
Bagatelle le long de la route de Toulouse avec un manque évident de parkings ?
- Pourquoi avoir laissé la décision de ce transfert
se faire dans le quasi secret de
l’administration sans aucune consultation de la population concernée ?
- Pourquoi réaliser cette opération sur le site de
Bagatelle et offrir les 25 hectares occupés
aujourd’hui par l’Hôpital Robert Picqué à l’appétit
des promoteurs et bétonneurs, alors que
de nombreux ensembles de logements sont actuellement construits ou en projet dans
l’environnement immédiat ?
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