Dernière ligne droite avant la création de la ZAC centre-ville de Gradignan (participation #3)

Empreinte numérique

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Source: {"body":{"fr":"Décidément, il n'y a rien de bon dans ce projet de ZAC densificateur, bétonneur, destructeur des équipements publics. Il doit être abandonné dans l'urgence et redéfini à partir d'une concertation démocratique...et conforme à la réglementation.\r\nDans la présentation lyrique qui nous en a été faite naguère, la Mairie n'a pas hésité à utiliser le pluriel -Cœur(s) de Ville- pour souligner sans doute la richesse du projet qui n'aurait su loger dans un simple singulier. Mais prenons-le au mot cet intitulé ! Il peut paraître en effet qu'augmenter la population d'une commune de la taille géographique de Gradignan soit plutôt une bonne idée, dans le cadre structurant d'une ZAC. Mais alors, ne \"bourrons\" pas d'immeubles nouveaux un centre ville (le vrai !) dont la caractéristique est justement un équilibre entre habitations, commerces, établissements publics d'éducation, de santé, d'animation-jeunesse. Il y a mieux à faire sur l'ensemble du territoire communal, dont certains quartiers se sont peuplés fortement et d'autres se sont développés selon le bon vouloir des implantations privées, pour l'essentiel.\r\nDes cœurs de ville secondaires, voilà une idée à creuser ! Les habitants s'y trouvant n'auraient pas à parcourir les quelques hectomètres, ou le kilomètre qui les amène au centre déjà largement fréquenté. Malartic ne demande qu'à constituer ce premier cœur de ville secondaire. Son centre commercial doit certes être étoffé de quelques commerces, mais surtout d'antennes de services publics (pourquoi pas regroupés sous la forme d'un \"guichet unique\" ?) de proximité tels qu'une agence postale, une correspondance de la CAF, du Pôle emploi (hélas), et pourquoi pas d'une antenne municipale, etc. Il y a là une incitation forte à l'action municipale, son influence étant souvent décisive pour ce type d'implantations. L'augmentation de population dans ce quartier a déjà commencé et des espaces disponibles existent encore. On peut dire à peu près la même chose du quartier Favard, moins bien loti néanmoins (plus récent ?) et qui mériterait que son espace commercial soit façonné en centre ville secondaire, toujours avec des services à la population dont la proximité est indispensable à une part importante de la vie quotidienne.\r\nEnfin - et là il y a vraiment un véritable chantier urbain, social, commercial, de services publics-, il semble nécessaire de structurer le développement du sud de la commune, aujourd'hui au développement plus ou moins anarchique, autour d'un centre ville secondaire à créer (quel beau projet pour des urbanistes !), avec un meilleur équilibre que ce que l'on a aujourd'hui, même si un embryon de vie de quartier se fait jour avec les implantations commerciales existantes. On peut ajouter pour ce quartier sud la proximité du développement très important du quartier de La House à Canéjan qui justifiera demain que les terminus des bus y soient créés.\r\nTout ceci constitue bien sûr une vision très globale, qui mérite de sérieux approfondissements, ce qui serait rendu possible dans le cadre d'une concertation démocratique avec l'ensemble des représentations associatives concernées et avec les représentants des quartiers susnommés. Dans cette perspective, une commune approchant les 30 000 habitants est une perspective raisonnable, qui évite cet entassement spéculatif du micro-centre ville, mortifère pour ce qui fait aujourd'hui la spécificité de Gradignan, ce pourquoi de nombreux habitants sont venus résider dans cette commune.\r\nTout est encore possible, les associations qui dénoncent aujourd'hui les excès et les errements du projet actuel sont disponibles pour participer à une autre façon de concevoir la démocratie communale. Tout est possible, mais il faut se dépêcher, et le clivage qui se profile (et qui est très à la mode politicienne !) s'effacera devant une participation collective aux décisions qui nous concernent."},"title":{"fr":"Décidément, il n'y a rien de"}}

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