La promesse d’un Gradignan nouveau nous est faite par nos thuriféraires édiles.
Il s’agit de faire notre bonheur coûte que coûte, selon une méthodologie de concertation verticale qui n’admet le principe des critiques qu’au compte-goutte.
Promis juré, tout sera bel et bien dans cet environnement de déconstruction massive et de reconstruction idéalisée, et qui plus est quasiment gratuit quand on écoute et lit nos élus visionnaires, qui s’appuient sur la pseudo complétude des études de la société publique locale la Fabrique métropolitaine, dénommée La Fab, pour construire des empilements de cubes colorés.
Ce syndrome de la concentration expansionniste qui doit affecter le centre-ville de Gradignan et attiser les appétits des promoteurs et consorts va sérieusement et durablement compromettre l’environnement et le cadre de vie des habitants en place et complexifier à outrance la circulation et le stationnement.
Mais combien de nos ardents et zélateurs élus auront l’insigne honneur de vivre le privilège d’habiter et de partager l’environnement d’hyper construction du triangle d’or du centre-ville Gradignanais qu’ils encensent au travers de leurs écrits et paroles ?
Si quelqu’un connaît la réponse, surtout qu’il n’hésite pas à la faire partager.
Un tel projet n’est pas acceptable en l’état et ne peut être accepté.
Une véritable concertation avec les habitants doit réellement être menée, en exposant les véritables risques, contraintes et coûts qu’engendrent la démesure d’un tel projet, résultat d’intenses élucubrations portées par de brillants adeptes du Gradignan 2.0.
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