cadre de vie et préservation espaces naturels/ projet Emme
La societé EMME projette de s'implanter sur le site de Grattequina à Parempuyre situé en zone inondable, d'expansion de crues, Natura 2000 sur 1/3 de la surface et constitué de zones humides et de terres agricoles. Ce projet est une raffinerie classée Seveso seuil haut qui traitera et/ou produira environ 200 0000 tonnes/an de produits hautement miscibles dans l'eau à la toxicité aquatique aiguë et chronique (hydroxyde de Nickel ou cake, sulfate de Nickel, sulfate de Cobalt) donc un risque majeur de pollution de l'estuaire. 200 000 tonnes de produits CMR ( cancérigène, mutagène et reprotoxique). 32 hectares seront artificialisés dont 17,5ha par un remblai de 3m de haut en moyenne soit plus de 500 000 m3 ou 1 000 000 tonnes. Ce projet est donc une aberration écologique au regard de la loi ZAN.
Le site du projet se situe au milieu du Périmètre de protection et de valorisation des Espaces Agricoles et Naturels Périurbains (PEANP) qui se concrétise avec le Parc Naturel des Jalles. Ce périmètre préserve les dernières terres agricoles à proximité de Bordeaux, mais aussi les espaces naturels et la biodiversité qu’elles abritent. Ce projet mortifère serait alors comme une abominable et exécrable vérue au milieu du Parc Naturel des Jalles.
Le site est mitoyen sur toute sa longueur de la Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique de type 2 (ZNIEFF type 2) présentant des espaces intégrant des ensembles naturels fonctionnels et paysagés possédant une cohésion élevée et plus riches que les milieux alentours. Le site viendrait empiéter sur une Zone d'Importance pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) et cela aussi sur toute sa longueur.
Pourquoi ne pas profiter de cette modification du PLUi pour dédier ces terres à un projet comme Recol'Terra promu par Bordeaux Métropole qui cherche désespérément du foncier agricole pour installer des fermes expérimentales, du maraîchages le tout en bio en vue de circuits courts ou tout simplement modifier la destination des ces espaces pour éloigner définitivement la menace de l'artificialisation ?
Est-il donc pertinent a la vue des questions soulevées lors de cette concertation de porter atteintes à ces espaces de sauvegarde?
Qu'en sera t-il de la responsabilité des élus face aux habitants de la Métropole, de l'Estuaire de la Gironde et du Médoc ?
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