Profil public
pas TOUT A FAIT d'accord. On ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre, et, pour de nombreuses raisons, beaucoup voulaient avoir cette métropole. Concrètement, il n'est pas sûr que la plupart des habitants voudraient retrouver la ville très provinciale, endormie pour ne pas dire amorphe, de la seconde moitié du XX ème siècle, l'abandon de ses vieux immeubles devenus inhabitables par vétusté, les quais désertés, tristes à pleurer, le café place Tourny, disparu depuis, ne mettant encore dans les W.C., à disposition des clients que du papier journal ! Et peu, très peu de cafés ouverts le soir... En outre, vous êtes encore un peu gâtée : c'est encore dans la limite admissible, une heure de transport en commun à l'aller, autant au retour.
Il est vrai qu'écrit ainsi, votre argumentaire donne envie d'adhérer à ce regard.
voir mes remarques, rédigées à part.
On ne saurait être radical sans tomber dans les excès, dangereux. Néanmoins comment vous donner tort ? A Bordeaux, dans le bien nommé quartier du Grand Parc, un parking silo a été construit à côté de la clinique Bordeaux-Nord, inauguré en décembre 2019. Sûrement utile pour certains, mais peu utilisé, il impacte fortement le cadre très minéral, dur et purement fonctionnel de la clinique. Il est désormais ce sur quoi les habitants de l’immeuble voisin ouvrent chaque jour leurs fenêtres.
Un projet de promotion immobilière dont les prémices remontent à la même année prévoit, au cœur du quartier, presqu’en face de la tour de la C.P.A.M., de l’autre côté de la pas si large rue Schuman, un ensemble de bâtiments neufs dont un immeuble de 23.50m de haut contenant notamment supermarché, restaurant, salle de sport et parking silo. 23,50m de haut, soit le double de hauteur du parking silo de la clinique ! Temple érigé à la voiture, ce projet défigurerait un secteur labellisé patrimoine XX ème siècle au sein du secteur centre «Unesco ».
Il existe autour, pour nombre d’immeubles propriétés privées et publiques, des parkings enterrés, mais c’est en effet de moindre rentabilité financière.
Le collectif « Urbanité au grand Parc » s’est constitué afin d’obtenir le respect de l’urbanisme de la cité, la protection effective de son cade paysager et la préservation de son avenir : le Grand Parc, pas le(s) grand(s) parking(s).
Les remarques de monsieur Christophe Raymond attirent le regard, je l’en remercie.
Sans bien le connaître, le projet d’extension du réseau de géothermie me semble représenter un progrès souhaité depuis longtemps par les habitants.
Le puits de géothermie existant dans le quartier du Grand Parc est effet situé dans la très grande parcelle cadastrale PX 187, plus précisément à l’arrière de l’église de la Trinité. A cet endroit, un tramage E.B.C. (espace boisé classé) existe dans le P.L.U., un peu plus large que l’église, protégeant un long rectangle de terrain allant de l’église à l’immeuble d’habitation Counord, rue F. Levêque, propriété de C.D.C. habitat. Ce tramage E.B.C. impacte les parcelles PX 187, 54 et 74.
En ce lieu, le projet de géothermie semble impliquer une intervention sur le puits existant, situé en E.B.C., la réalisation d’un second puits, et un local neuf(*), après démolition de construction(s) existante(s), proches mais hors E.B.C. ( *ou uniquement rue P. Vezès ?)
En effet, par document du 12.12.2022 établi à partir d’une étude d’impact qui lui a été remise, la Mission Régionale d’Autorité Environnementale ( M.R.A.E) Nouvelle Aquitaine donne son avis sur le projet. (avis N° 2023APNA8). Ce document montre des plans et précise, en page 12 « les travaux ne nécessitent aucun abattage d’arbre ni aplanissement et les oiseaux pourront se reporter sur les espaces verts localisés à proximité durant les travaux selon l’étude d’impact (page 255). Les surfaces de travaux hors dalle seront regazonnés si nécessaire. Les arbres de E.B.C. seront mis en défens durant la phase de travaux (mesure de réduction R11 – Mise en défens des arbres préservés de l’E.B.C., page 255 de l’étude d’impact) ; cette mesure sera mise en oeuvre sous le contrôle d’un écologue. »