Profil public
L'humanité est en voie d'extinction à cause d'une consommation effréné de ressources par les hommes, et les déplacements en voiture on une grosse responsabilité dans le changement global, alors même que la plupart de nos déplacements peuvent se faire facilement en vélo ou vélo à assistance électrique. De plus nos villes sont pourries par les véhicules motorisés qui prennent toute la place, polluent, et mettent en danger les autres usagers. Une très forte diminution des déplacements en voiture ou 2 roues motorisés est extrêmement souhaitable pour notre agglomération à tous les points de vue: efficacité des déplacements, cadre de vie, santé, pollution, convivialité, développement des enfants.
11e modification du PLU, PESSAC
Complément à la contribution du groupe local EELV Pessac
Avec le changement climatique, le changement global, des ressources énergétiques pratiquement toutes dépendantes de dictatures féroces et expansionnistes (russie, chine, arabie, iran…), il est impératif de réduire les déplacements en auto solo aux trajets captifs, c’est à dire peut être 20 % des déplacements, la voiture électrique ne changeant pas grand-chose au problème ; L’usage du vélo sur notre agglomération a beaucoup augmenté, mais il est très loin de son potentiel qui est de l’ordre de 40 % des déplacements comme dans pas mal d’agglomérations aux Pays-Bas, Danemark, Allemagne, Suisse : Karlsruhe, Bâle, Amsterdam, Copenhague.... L’urgence absolue est donc d’arrêter tout augmentation de capacité routière et de faire la vélorution, de faire du vélo le mode de transport principal, par défaut de la majorité de la population (c’est mon cas), c’est tout à fait faisable, déjà fait dans d’autres agglomération, cela n’aurait que des bénéfices pour la qualité de ville, la santé, les finances, l’efficacité du système de transport.
Car ce qui manque avant tout dans notre agglomération, c’est un réseau express vélo complet, sûr, rapide et confortable. Vélo Cité avait élaboré un tel projet avant les dernières municipales, signé par la plupart des candidats, il aurait pu être en grande partie réalisé dans le mandat si cela avait été la plus grande des priorité, comme l’a été le tram en son temps. Mais M. Anziani n’est pas motivé, il l’a dit quand il a présenté ses projets au début du mandat, avec une petite phrase minimisant l’intérêt du vélo, il est maintenant prévu que le réseau express vélo soit achevé au mieux en 2032 et peu d’itinéraires sont en travaux. Depuis, il y a eu du nouveau, la vélorution est effective dans le centre de Bordeaux centre et s’étend par exemple avec la vélorue Dandicolle qui est un excellent aménagement.
J'emprunte de temps en temps la route de Toulouse à vélo, notamment pour me rendre à l'INRA et à Bagatelle : c'est une horreur, aucun aménagement pour les cyclistes, des voitures partout.
Je suis très favorable aux aménagements proposés pour la route de Toulouse, version "Création Réseau Cyclable à Haut Niveau de Service", à condition d'assurer une continuité des aménagements cyclables (y compris couloirs mixtes avec les bus) de bout en bout et d'abandonner la voie nouvelle des deux esteys.
Mais il y a un très gros problème sur le projet : lorsque la bande cyclable longe des stationnements automobiles, il faut absolument insérer une zone tampon, de façon à respecter les recommandations du CERTU dans le RAC page P 46 : "Lorsqu'il existe un stationnement latéral autorisé, la largeur de la bande cyclable en tiendra compte pour permettre aux cyclistes d’éviter une portière qui s'ouvre sans être contraint de sortir de la bande. Il est préférable de bien matérialiser au sol une surlargeur d'environ 0,5 m, marquage compris par des zébras." Et manifestement, par exemple sur le profil PT FF' page 70 on a un stationnement auto de 2 m et une largeur de bande cyclable de 1,7 m sans zone tampon. Sur le profil PT XX' page 96 on a même un stationnement auto de 2 m et une largeur de bande cyclable de 1,5 m, sans zone tampon !! Il faudrait absolument insérer une zone tampon en diminuant la largeur du trottoir ou en supprimant le stationnement auto; Sur une route à très fort trafic comme la route de Toulouse, on ne peut exposer les cyclistes aux risques d'ouverture des portières. Un cycliste ne peut rouler rapidement et sereinement le long d'une file de voiture.
Je suis opposé à la construction de nouvelles routes, avec l'urgence climatique il faut une diminution drastique des déplacements en auto-solo (la voiture électrique ne changera pas grand chose à la destruction de la planète). Ce n'est pas en transformant des cheminements piétons - vélos en route que l'on incitera les automobilistes à changer de mode. Surtout si c'est en zone naturelle. Je suis donc contre le barreau routier dans le quartier des Deux Esteys, qui amène bruit et pollution aux usagers du parc et aux lycéens. En revanche, un élargissement pour piétons et cycliste est peut etre nécéssaire.
La mise en sens unique partielle de la route de Toulouse devrait provoquer un report de trafic motorisé individuel vers les voies secondaires peu adaptées, la mise en sens unique n'est donc pas souhaitable. En revanche, il faut appliquer à cette voie une limitation à 30 km/h, sauf pour les bus. La largeur des voies auto pourra peut être ainsi être légèrement réduite.
Je suis favorable à une optimisation des arrêts bus. Il faut s'adapter aux modification du tissus urbain et aux largeurs d'emprise disponibles.
Je suis contre l’acquisition de foncier pour la création de place de stationnement, la Métropole manque cruellement de logement, il faut réserver le foncier à la construction de logement, pas à aux voitures, c'est fini l'auto solo, c'est un mode de déplacement très inefficace en ville et très destructeur de l'urbanité et de l'environnement. En revanche, il faudrait que l'occupation par des voitures de ce précieux espace soit régulée par des horodadeurs, ou tout du moins par des disques de façon à éviter que des voitures occupent ce précieux espaces urbains de longues heures. Y compris dans les rues adjacentes à proximité de la route de Toulouse.
Tronçon 8 : entre la rue Robespierre et la rue de Suzon, Proposition d’aménagement : je suis très favorable à la solution n°3, car il set très pénalisant d'intégrer une discontinuité cyclable sur un itinéraire de 3 km : les cyclistes peu aguerris hésiterons à emprunter un tel itinéraire, ce qui serait dommage. Pour les bus, c'est moins pénalisant de ne pas avoir de site propre sur un certain linéaire. Il faut supprimer toute discontinuité cyclable du projet : il n'y a par exemple pas d'aménagement cyclable entre la rue alta maya et la rue josé marco, il faut absolument en intégrer un.
Tronçon 9 : entre la rue de Suzon et les Boulevards Proposition d’aménagement : je suis favorable à la solution n°1, qui favorise les bus dans cette zone souvent encombrée d'auto-solistes.
La plantation d'arbres est utile, mais n'est pas une priorité. Sur un axe aussi contraint, les priorités sont les déplacements piétons et cyclistes, celles des bus. Dans une moindre mesure celle des véhicules motorisés. Enfin, quand cela est possible, maintenir des stationnement automobiles près des commerces de proximité.
Lorsque 40% des déplacements s’effectueront à vélo sur la métropole, il y aura moins besoin de parkings autos, qu'on pourra transformer en logements ou en espaces verts et la ville sera beaucoup plus accueillante. Mais pour cela il faut très rapidement que la métropole fasse sa vélorution, notamment par la réalisation du "Réseau Cyclable à Haut Niveau de Service" dans le mandat en cours, tel que proposé par le plaidoyer de Vélo-Cité, signé par pratiquement tous les élus des différentes majorités.