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CONTRIBUTION DU SYNDICAT DE QUARTIER DE FRANCE

Avatar: Roger Francis LEVY Roger Francis LEVY

L’examen des documents du dossier présenté sur ce site « concertation », mais aussi l’examen du dossier présenté en mairie de Pessac lors de la réunion du 28 janvier 2016, appellent plusieurs remarques, émises par les riverains lors de la concertation menée le 25 février par le Syndicat de Quartier de France. On peut les regrouper en plusieurs chapitres :  CIRCULATION : Les problèmes déjà existants et qui ne pourront que s’accentuer avec la réalisation complète du pôle d’échange intermodal Alouette-France, se concentrent dans les rues côté nord : Acacias, Osmin, du Chatenet, mais aussi Anciennes écoles, allée du Haut-Lévêque et Saint-Aignan. Un plan de circulation est à réétudier, de façon à la pacifier et à la rendre plus adaptée. Ainsi, les habitants de la rue des Acacias souhaitent que cette voie soit mise en sens unique sortant, alors qu’à l’opposé les habitants de l’avenue du Chatenet pensent que cette voie doit être en sens unique entrant (depuis l’avenue du Haut-Lévêque). Cela implique le déplacement de l’arrêt du bus scolaire. D’autre part, il ne sera pas possible de maintenir un double-sens dans la rue des Anciennes écoles, puisque l’allée du Haut-Lévêque sur laquelle elle débouche sera en sens unique descendant.  STATIONNEMENT : Nous demandons une gestion serrée du stationnement. Côté nord, il sera indispensable d’éviter que des véhicules de voyageurs empruntant soit les TER soit le tram ne colonisent les rues (ce qui est déjà le cas). Nous proposons que soit étudiée la distribution d’un badge « stationnement résident gare de l’Alouette » aux riverains, ainsi que la matérialisation des places au sols dans toutes les rues du périmètre défini sur le « plan de circulation (doc. N°3) ». Le parking de vingt places situé près de la gare actuelle devra être payant, de façon à ne pas entrer en concurrence avec le P+R situé de l’autre côté de l’Avenue du Haut-Lévêque Côté sud, le Syndicat de Quartier et les riverains se posent la question de l’utilité de la dizaine de places de stationnement prévues rue Martin Luther King, puisque des véhicules accompagnant ou venant chercher des voyageurs ne devraient pas stationner plus de quelques minutes. Nous craignons que ces places ne soient occupées par des véhicules ventouses. Quoi qu’il en soit, des rondes devront être effectuées pour pénaliser les stationnements de longue durée dans ces endroits. Le Parc-Relais : N’est que peu utilisé actuellement, car seuls les usagers du tram bénéficient d’un tarif -d’ailleurs trop peu incitatif- tram + Parking. Les usagers du TER devront pouvoir se garer sur cet espace, un accord devra être trouvé avec la Région Aquitaine. Des panneaux indiquant l’emplacement du parc relais devraient être apposés sur les axes à proximité du terminus de la ligne B.  AMENAGEMENTS : Ils devront, de façon plus forte, tenir compte du nœud de communications structurantes qu’est ce secteur. On a déjà évoqué le présent, avec le tram et le train TER. Au plus vite (le plus tôt, avant 2025 en tous cas) devra être mise en place une liaison circulaire par Transport en Commun en Site Propre, reliant les pôles d’emploi situés entre Gradignan et la zone aéroportuaire jusqu’au Haillan, pouvant à la fois limiter les liaisons domicile/travail empruntant la rocade et toutes les voies qui lui sont à peu près parallèles. La liaison entre la gare multimodale et l’aéroport n’est qu’une faible partie du problème et ne concernera que quelques centaines de voyageurs/jour. Les habitants des quartiers de Sauvage, Saint-Aignan-France, 3M, Cap de Bos à Pessac ont besoin de respirer. En accord avec les décisions de la COP 21 une limitation de l’émission de gaz à effet de serre passe automatiquement par un TCSP extra-rocade. La liaison par bus à ce jour décidée ne répond en aucun cas à cette urgence et ne sera qu’un palliatif imparfait et de courte durée. Le Syndicat des Quartiers de France et environnants s’oppose formellement aux aménagements prévus dans le dossier, avec des arrêts de bus en encoche créés dans les quais et trottoirs aménagés il y a quelques mois seulement. Nous reprenons la demande faite à l’occasion de la présentation du chantier de prolongement de la ligne B jusqu’à l’Alouette : qu’une passerelle soit installée entre le pont de l’avenue Haut-Lévêque et les ascenseurs d’accès à la gare. Un espacement de 5 mètres avait été réservé à cet effet, pour accueillir les circulations douces, vélos et piétons. Cette solution permet d’aménager une voie de circulation pour un TCSP sur le pont. Pour être efficace ce TCSP devra joindre l’A63, avec un parc de stationnement gratuit, le grand Bersol, la gare multimodale et les zones d’emploi des hôpitaux du groupe Sud, et plus loin le Bioparc et la zone aéroportuaire dans son sens large, jusqu’au Haillan. Côté sud : Les riverains et leur syndicat de quartier demandent que soient classés en EBC (espace boisé à conserver) au PLU l’espace boisé situé le long de la rue de la Métropole, face à la future gare, ainsi que le triangle boisé qui lui fait face côté nord, limité d’un côté par l’avenue du Haut-Lévêque, d’un autre côté par la voie ferrée, et sur le troisième côté par les habitations existantes, de façon à protéger de l’appétit des promoteurs les beaux arbres qui s’y trouvent. L’aménagement de la Rue Martin Luther King devra conserver le caractère « campagne » de cette zone et y éviter toute tentation de stationnement-ventouse. L’aménagement du triangle (défini entre les axes Magellan, Lillet et Haut-Lévêque) ayant servi de base de vie au chantier du tram devra lui rendre son aspect de bosquet et d’écran végétal avec l’avenue du Haut-Lévêque. Les riverains s’opposeront fermement à toute construction. Le Syndicat de Quartier de France défendra auprès de la Région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes l’aménagement d’une véritable gare abritant les voyageurs des intempéries (orientation des quais plein ouest soit dans le sens des vents dominants, et donc de la pluie), avec tous les systèmes d’achats de tickets de train et de tram, de parc-relais, et quelques services de confort (machine à café par exemple), un lieu sécurisé et éclairé. Nous souhaitons que cette contribution détaillée, née d’une enquête de terrain, faisant apparaître les besoins et les craintes des riverains soit prise en considération par les services de Bordeaux-Métropole. Les habitants souhaitent également qu’un euro dépensé soit un euro utile, et utile pour longtemps.
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