Eau et assainissement
Projet
Trop de medicaments dans l'eau du robinet
Beaucoup d’études en France mettent en évidence la présence de manière très importante de résidus de médicaments dans l’eau du robinet comme : l’aspirine, les antidépresseurs, les anxiololytiques, les thymorégulateurs, les hormones contraceptives de synthèse, etc…
Cela n’est pas étonnant puisque la France est le premier consommateur d’antidépresseurs et d’antibiotiques de synthèse, etc.
Or les molécules de synthèse sont très mal dégradés par l’organisme, elles sont donc en large majorité rejetés dans nos urines puis retournent tranquillement dans les rivières et les nappes, là où nous puisons l’eau pour être potabilisée.
Cela induit des effets dans les milieux : sur les poissons (féminisation des mâles, etc.) mais aussi dans l’eau du robinet que nous buvons.
En effet, les usines de potabilisation ne traitent pas ces micro-polluants, et c’est normal.
C’est un sujet très sensible puisque certains acteurs publics de l’eau tel que l’AFSSA n’a toujours pas rendu public ces études sur ce sujet. Les résultats sont-ils vraiment si horribles pour qu’on les cache aux consommateurs ?
Plan d’action :
Il faudrait éviter d’affronter ce problème comme on le fait pour les pesticides dans l’eau c'est-à -dire en privilégiant les actions curatives (station de potabilisation avec filtre à charbon) plutôt que par des actions préventives (aide aux agriculteurs pour qu’ils passent au bio et qu’ils consomment moins de pesticides).
Une action curative pour traiter les médicaments dans l’eau serait par exemple de mettre un appareil type osmose inverse très coûteux qui filtre les médicaments dans l’eau avant de la boire. Mais je pense que cette solution n’est pas satisfaisante, sans compter qu’elle ne règle pas le problème de la féminisation des poissons.
Je propose dont des actions préventives :
- 1°) Que la CUB fasse pression au niveau de l’Etat pour réhabiliter le diplôme d’{{herboriste}} (il a été supprimé sous le régime de Vichy).
En effet les herboristes soignent les gens à partir de plantes. Or les substances actives naturelle des plantes sont très bien dégradés par l’organisme et ne se retrouve pas ensuite dans l’eau.
Actuellement seul les pharmaciens peuvent être herboriste, or leur formation est très accès chimie, ils ne font quasiment plus de botanique ou autre. Essayer pour voir de ramener un champignon à votre jeune pharmacien et demandez-lui ce que c’est ?
Pour renforcer mon argumentation je vais vous présenter un exemple très connue :
- Dans l’écorce de saule on trouve notamment de la salicine naturelle qui aide à lutter contre le mal de tête.
Il faut pour cela : verser de 2,5 g d'Ă©corce dans 200 ml d'eau froide, porter Ă Ă©bullition et laisser mijoter durant 5 minutes puis boire de trois Ă quatre tasses par jour. Cela correspond Ă prendre{{ 5{{ mg de salicine}} }} pure.
La salicine est transformée naturellement dans le corps en acide salicylique (principe actif de l’Aspirine).
- Pour lutter contre ce même mal de tête et avoir le même résultat sur votre bien être : les pharmaciens vous conseilleront de prendre un cachet d’aspirine : soit 500 mg d’acide salicylique. Ce qui correspond à {{500 mg de salicine.}} Cherchez l’erreur : mêmes résultats sur votre santé pourtant il y a un facteur 100 dans le principe actif entre ces deux méthodes. Pourquoi ?
Réponse : Les herboristes vous répondront que la salicine n'est qu'un des principes actifs de l'écorce de saule. Plusieurs autres molécules notamment des flavonoïdes, ont un effet anti-inflammatoire qui complète l'effet de la salicine et expliquerait l'efficacité de la plante à petit dosage. C’est le principe des SYNERGIES dans le monde végétal !
2°) Je propose aussi que la CUB fasse pression auprès du gouvernement pour que le gouvernement arrête de rembourser à 100% les médecins psychiatres (qui vous garde 15 minutes lors de la consultation, vous la facture au moins 41€ et qui vous prescrivent les antidépresseurs notamment) et rembourse plus (actuellement 0%) les psychologues (qui n’ont pas le droit de prescrire de médicaments, qui vous garde vraiment une heure lors de la consultation, et qui chercher à étudier les causes profondes de votre mal être pour éviter de prendre des médicaments).
NB : Ce tableau est un stéréotype certes mais il est vrai dans 80% des cas.
3°) Où alors la CUB pourrait subventionner les psychothérapies. C'est osé mais pourquoi pas.
Ce sont les petits cous d'eau qui font les grandes rivières!!
Il est tant de lier les politiques de santé et de l’eau. Notre système de santé est loin d’être parfait cf. la crise du Mediator et de la grippe AH1N1.
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