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Nouvelles ressources et perturbateurs endocriniens

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En matière d'eau et de santé publique, le risque majeur identifié pour les prochaines années est la présence de résidus de médicaments dans les eaux, en particulier dans les eaux de surface comme la Garonne. Ces perturbateurs endocriniens font déjà des dégâts dans la nature : mutations sexuelles, stérilité et autres problèmes chez les poissons et batraciens. Ce problème est identifié, et la réglementation imposera à terme des normes pour l'eau potable. Et pourtant, une des nouvelles ressources proposées consiste à pomper de l'eau de Garonne dans les berges du fleuve, à la réinfiltrer et la repomper à nouveau. Il faut savoir que ce production d'eau de traitement n'élimine pas du tout ces résidus de médicaments, pas plus que les pesticides ou autres produits nocifs. Certains pays, comme les Etats Unis, imposent déjà des traitements complémentaires poussés en sortie de ce genre de production d'eau. Alors que la CUB réfléchi à son alimentation en eau potable pour les décennies à venir, peut elle prendre le risque d'un choix technique qui ne garantit pas la santé de ses habitants ?
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