Minimiser les risques pour

Minimiser les risques pour les personnes les plus vulnérables : Je suis contente de savoir qu’il y aura des dérogations pour les personnes bénéficiant d’un document prouvant qu’ils ont des besoins particuliers en matière de mobilité. Il faudrait peut-être y ajouter les personnes âgées (qu’elles conduisent ou non la voiture). Malheureusement, j’ai du mal à croire que les aides aux personnes qui gagnent moins de 1000€ seront suffisantes pour permettre d’acheter une voiture à plus de 10,000€. Et les contraintes pourront être une charge de trop pour les plus vulnérables, notamment les femmes, qui sont souvent concernées par les horaires les plus décousues, les revenus les plus bas et par des déplacements liés aux démarches administratives et au soin d’autrui (enfants, parents âgées, bénévolat, et emploi (mal) rémunéré autour du soin et de l’aide…). Pourquoi pas imaginer une dérogation pour les moins aisés pour les déplacements « contraints », dont la durée cumulée dans une journée dépasseraient x heures et minutes par des modes alternatifs à la voiture ? Cela couvrira à la fois les endroits mal desservis par les transports collectifs, les personnes avec les journées les plus chargées (ex : de trop longs trajets pour le travail, ou un emploi dans le ménage ou l’aide à la personne, nécessitant de cumuler des « heures » rémunérées en se déplaçant d’une mission à l’autre), un trajet exceptionnel pour une démarche ou un rendez-vous médical à l’autre bout de la métropole, etc.