Les boulevards : exprimez-vous !
Projet
Je souhaiterais (r)attirer
Je souhaiterais (r)attirer votre attention sur le fait que "Les boulevards sont alors identifiés comme faisant partie du REseau
Vélo Express (REVE) : réseau cyclable à haut niveau de service, de type "autoroute à vélo"." Vous qualifiez les boulevards aujourd'hui comme "aménagés", malgré les bandes à peine assez larges pour un guidon de vélo, avec le stationnement à droite (danger d'emportierage) et les bus qui roulent sur la bande blanche séparateur à gauche (occupation de la bande impossible par un cycliste qui ne souhaite pas mourir) [la situation décrite est le cas par ex. entre les barrières de St Genès et de Toulouse], des intersections où la bande cyclable disparaît aux endroits où la dangerosité est la plus accrue et n'est pas manifestée dans l'intersection même... Pour "renforcer" ce réseau REVE, vous proposez des importantes discontinuités cyclables, notamment aux endroits où un bus doit se rebattre et des piétons compliquent le partage des espaces (BHNS bilaterale : 15/18 pages montrent une supression de voie cyclable existante). Il faut donc, pour la sécurité et le partage de tous, rejeter les options bilaterales. Il est également hors question, comme dans le document du scénario complémentaire présentant l'insertion desaxé du Tramway, de remplacer une bande cyclable avec un espace piéton dans lequel on autorise les cyclistes ; cela, en dehors de ne pas être réglementé, ne fait que ralentir les vélos et augmenter les conflits vélos-piétons. Si ce type de solution est envisageable, il devrait également être envisageable de rendre tous les boulévards en espace vélo/piéton dans lequel les voitures sont autorisées à basse vitesse, voir de limiter la vitesse à 20km/h (vitesse raisonnable pour un partage avec les vélos de ville). Je relève également des importantes incohérences en entrée/sortie de la place Ravezies dans la plupart des options. Enfin, je rappelle que les chiffres des cyclistes, vieux de 3 ans dans le cadre d'une augmentation chiffrée par la ville de Bordeaux de +25%/an à certains endroits et mesurés dans le cadre d'une politique de promotion des modes de déplacement doux, ne représentent pas le flux total de trafic cycliste sur les boulevards. J'ajoute également mon propre expérience, pour les courses/les trajets domicile-travail/les activités des enfants, qui est d'une agressivité et d'une difficulté absoulue de partage des espaces sur la chaussée le long des boulevards. Je vous supplie de ne pas dégrader les conditions de déplacement (déjà compliquées) des utilisateurs les plus fragiles sur ses axes clés de circulation urbaine.
Signaler un contenu inapproprié
Ce contenu est-il inapproprié ?
Partager: