Création de cheminements doux (piétons / cycles) le long de l’avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny à Pessac
Projet
Cette proposition d
Cette proposition d’aménagement le long de l’avenue du Maréchal de Tassigny fortement fréquentée, notamment par les poids lourds (5,20% de PL en 2018 enregistrés sur la RD1250), est évidemment nécessaire. Ne serait-ce que d’un point de vue « sécurité » (en plus des problématiques environnementales : « nuisances sonores », « pollutions atmosphériques » et « émissions de gaz à effet de serre »).
Directement concernés par l’aménagement de cheminements doux sur l’avenue, la solution « variante » nous paraît plus favorable (réalisation d’un trottoir et d’une piste cyclable).
Toutefois, la solution de base tout comme la variante proposent judicieusement un positionnement de la voie verte/cheminement doux à l’arrière du fossé, afin d’éviter le ruissellement des eaux pluviales de la chaussée sur la voie verte. Ce fossé éloignera en outre les usagers « modes doux » de la circulation motorisée, très soutenue sur cet axe.
La proposition de plantation ponctuelle d’arbres d’alignement ou arbustes (type haies libres) sur les espaces disponibles entre la voie verte/les cheminements doux et les fossés, ne devra en aucun cas générer de gêne visuelle pour les sorties des propriétés privées.
La réalisation d’arrêts de bus /abris bus clairement matérialisés et aux dimensions réglementaires est bien sûr un plus dans l’aménagement, car nombre de jeunes enfants et adolescents attendent sur le bord de la RD1250 leur moyen de transport collectif (ils sont encore moins visibles et plus exposés la nuit et sous la pluie...).
Une remarque cependant : la largeur recommandée par le CERTU pour une piste cyclable bidirectionnelle s’élève à 3,00 m. Ainsi, la proposition d’une largeur de 2,50 m dans le cadre de la solution « variante » apparaît trop faible. Une réflexion devra être menée sur l’élargissement de cet axe doux en prenant 0,5 m sur la voirie (et non pas sur les domaines privés, ce qui augmenterait le coût prévisionnel des acquisitions foncières). D’autant qu’une largeur de 10 m est réservée, quelque soit le scénario, pour la circulation motorisée, ce qui ne va pas dans le sens d’une réduction des vitesses de circulation. Une largeur de 7-8 m (bande roulante) est suffisante d’après le CERTU / CETE Nord Picardie.
La vitesse des automobilistes étant constamment excessive sur l’axe (malgré la présence d’un radar uniquement informatif), il sera primordial de mettre en place par exemple des ralentisseurs. Mais aussi d’inciter les services de la Préfecture à installer un réel radar de contrôle…
Quelques problématiques restent à étudier :
- Au niveau du futur giratoire de la rue de la Poudrière, comment assurer la traversée des cyclistes et des piétons, les véhicules dépassant régulièrement les limitations de vitesses réglementaires, notamment en arrivant du Chemin Salvador Allende (RD214) ? L’inconscience de nombreux conducteurs engendrera inéluctablement des vitesses trop élevées à l’entrée du rond-point ainsi qu’à sa sortie, ne permettant pas de freinage d’urgence…
- Quels aménagements « sécurité » sont prévus au niveau du giratoire du « Temps passé » pour les modes doux piétons et cycles ?
- La signalisation pour les automobilistes/poids lourds doit être clairement matérialisée, visible et lisible pour laisser la priorité aux intersections / giratoires aux usagers de cette voie verte/cheminement doux.
- La circulation des poids lourds sera maintenue lors de la période des travaux. Persiste alors l’éternel problème sur cette voie : nuisances sonores et olfactives de par les gaz d’échappement, incivilités des conducteurs, insécurité.
- La circulation des poids lourds devra enfin faire l’objet d’une réflexion particulière sur l’avenue, une fois les travaux terminés…
Signaler un contenu inapproprié
Ce contenu est-il inapproprié ?
1 commentaire
Chargement des commentaires ...
Ajoutez votre commentaire
Pour ajouter votre commentaire identifiez-vous avec votre compte ou créez un compte.
Chargement des commentaires ...