C'est un très beau projet, mais ce n'est pas facile de concilier protection de la biodiversité et activités humaines.
Il me semble que pour cela, on peut concentrer l'activité humaine là où elle se trouve déjà, et laisser la nature sauvage là où elle y est encore.
Je pense à l'allée Dordins à St Médard en Jalles où il est question d'un projet de 270 logements et d'une promenade en bord de jalle. C'est une erreur car ce projet est en contradiction avec protection.
A cet endroit, la nature y est intègre et sauvage parce que préservée depuis de nombreuses années. Et si on la respecte, on peut y observer toutes sortes d'animaux: canards en cours de migration sur la jalle, martin pêcheur, héron, tortues, chevreuils profitant des parties dégagées, des vols de palombes (plusieurs dizaines), écureuils... tous observables très facilement si l'on est discret. Des chauves souris lumifuges ont été détectées dans cette zone, lié à l'absence totale d'éclairage. Tout cela disparaitrait fatalement avec des constructions et une simple promenade en bord de jalles du fait d'une présence humaine trop importante. Nous devons protéger la nature, mais aussi éviter de la repousser, c'est une question de bon sens. La transition écologique ne doit pas être un terme que l'on évoque parce que c'est dans l'air du temps, mais nous devons nous appuyer dessus et la mettre en avant dans toutes les réflexions de projets.
On pourrait offrir au public la possibilité d'observer la nature au porte de la ville,sans l'effrayer, en la respectant. Des postes d'observations ( comme au Teich, par exemple) pourraient être placés là où sont prévus les 270 logements. Ce serait d'avantage en cohérence avec le projet du parc des jalles.
Cet endroit est un havre de paix, il faut le préserver, il en reste si peu!
Donnons cette possibilité à nos enfants à deux pas de chez eux!
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