Réaménager le boulevard technologique pour fluidifier la circulation autour de l’aéroport
Projet
J’ai habité Paris 1 an et j
J’ai habité Paris 1 an et j’ai fait tous mes déplacements du Nord au sud, d’Est en Ouest à VELO (les rue sont larges et les voitures roulent à 50 km/h maxi).
J’ai habité Caudéran pendant 20 ans, là encore je faisais tous mes déplacements à VELO pour aller rue Ste-Catherine au centre ou sur le Campus de Talence ; jamais eu d’accident ni le moindre problème.
J’habite actuellement près de la gare cycliste de Saint-Médard et je me rends régulièrement à l’aéroport et je n’ose même plus prendre le vélo tellement c’est dangereux. Au niveau des ronds-points tout particulièrement la dangerosité est maximale, là où les cyclistes, non prioritaires, cherchent à s’insérer et arrivent à la droite des automobilistes qui eux, regardent à gauche pour s’insérer dans le rond-point, souvent à très vive allure.
Je rejoins les avis qui demandent de toute URGENCE un maillage de voies cyclables sécurisées et séparées de la route suite au décès du cycliste fauché par un camion en juin 2017, av de Beaudésert.
Des voies cyclables séparées par un terre plein ET de la végétation (arbres et arbustes) chaque fois que possible, sont nécessaires. Or, sur le " Schéma de déplacements multimodal " de juin 2017 consultable en ligne, dont les objectifs sont présentés comme « ambitieux », je ne vois pas de liaisons cyclables partant du quartier de MAGUDAS (à St-Médard) via l’avenue de Pagnot jusqu’aux sites pourvoyeurs d’emplois comme Thalès et Dassault. Sauf erreur de ma part, le projet ne prévoit pas de piste cyclable le long de l’av de Touban prolongée par l’av de Mazeau (qui passe devant la déchetterie). Des voies cyclables sont pourtant indispensables sur ces routes à doubles sens, étroites bordées de fossés.
Il conviendrait par ailleurs de RENOMMER les routes, chemins et avenues et autres noms fantaisistes du secteur de l’aéroparc. Je m’explique : n’importe quel enfant sait qu’une avenue est LARGE, tandis qu’un chemin est étroit, la route se situant entre les deux ; comment se fait-il que « l’avenue » de Beaudésert qui est à double voie, à double sens et très étroite, dépourvue de piste cyclable s’appelle « avenue « ? Ceci est source de confusion pour les décideurs politiques comme pour tout le monde.
Même combat avec « l’avenue » de Pagnot saturée d’embouteillages tous les matins et pour cause : son étroitesse et sa dangerosité, ses accotements non stabilisés bordés de fossés (le tout bien sûr sans voies cyclables) font qu’elle mérite à peine le nom de « RUE de Pagnot ». En témoignent les 2 camions qui ont fini leur route dans le fossé à l’automne 2016, pile au même endroit. Demandez à la gendarmerie de St-Médard-en Jalles, ils vous le confirmeront.
Car non seulement « l’avenue » de Pagnot (prolongée par l’av de Touban et de Mazeau) est étroite et à double sens, mais en plus la chaussée vétuste penche dangereusement vers le fossé qui la longe.
- Il faut permettre aux cyclistes de traverser les RONDS-POINTS et autres voies rapides limitées à 90 km/h sans se faire tuer en mettant des FEUX tricolores à ces carrefours. Certes, cela ralentira le trafic automobile : pas tant que cela si on installe un système de capteurs piézoélectriques (technologie qui existe depuis 1990 déjà) sous la chaussée, permettant de détecter l’arrivée d’un cycliste à une intersection à forte densité de trafic automobile. Ainsi le feu tricole ne passe au rouge QUE si un (ou plusieurs) cycliste(s) arrive(nt).
Certes, la technologie a un coût ; mais n’est-on pas en droit d’être un tantinet ambitieux et moderne dans un secteur où se situent nombre d’industries de pointe et fleurons du savoir technologique et industriel français ? N’a-t-on pas le droit d’être à l’avant-garde là où on a été à la traîne pendant des années ?
A Munich, Berlin, Francfort, Hambourg, Vienne, aux Pays-Bas, partout où la topographie est plane et la météo clémente, les pays voisins européens ont su développer de véritables réseaux de voies cyclables sécurisées avec les REV («Réseaux vélos express »). Le PIB/hab est sensiblement le même dans ces pays qu’ici. Pourquoi sommes-nous à ce point en retard ?
Conclusion : il est impératif de créer un maillage dense et sécurisé pour les nombreux cyclistes présents et à venir qui souhaitent légitimement aller au travail GRATUITEMENT sans prendre les transports en commun, sans être tributaires d’horaires imposés, sans être à la merci des hausses de tarifs, de pannes ou d’accidents et autres grèves (propres à tout système de transports collectifs), sans polluer l’environnement et tout en faisant de l’exercice physique.
Avec le boom à venir des vélos électriques (en Suède, l’état offre une aide de 1000 € pour l’achat d’un 1er vélo électrique), une distance journalière comprise entre 0 et 20 kms (aller simple) est à la portée de n’importe quel cycliste débutant. La distance n’est plus un argument sur un terrain plat comme celui de l’Aéroparc. C’est la dangerosité du secteur qui est dissuasive.
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