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PROJET URBAIN

Avatar: michel becerro michel becerro

PROJET URBAIN

Et si on s’en tenait à l’URGENT, l’INCONTOURNABLE

Sauf si les conditions d’agir pour exiger les moyens de la politique municipale sont réunies, n’est-il pas plus judicieux  de s’en tenir à pratiquer la politique de ses moyens.

Exiger les moyens de la politique municipale, c’est refuser le transfert des taches et des compétences qui relèvent de l’Etat ou qui sont transférés à la commune sans les finances qui vont avec.

C’est réclamer  le retour de la dotation globale de fonctionnement à sa hauteur de 2012

C’est revendiquer une véritable péréquation des ressources départementales  et communales.

Si ces actions ne sont pas menées, il ne reste plus qu’ à mettre en place la politique de ses moyens, limiter ses ambitions, ne pas avoir les yeux plus grands que le ventre et faire face à l’essentiel, le nécessaire, l’ indispensable.

Le projet urbain, tel que présenté, c’est 21 millions d’euros prévus, donc MINIMUM, en sachant que l’expérience conduit toujours à la réalité de dépenses supérieures aux prévisions et à des recette aléatoires surestimées surtout quand elles doivent faire l’objet de négociations mercantiles, donc de gros sous.

21 millions d’euros ; c‘est trois ans de recettes de fonctionnement. Dans un budget ric-rac, c’est plus que risqué.

J’en reviens aux questions clés, d’après-moi.

Est-ce que les besoins urgents faisant l’objet du projet urbain sont justifiés et si oui lesquels ?

Est-ce qu’ils peuvent être satisfaits ou résolus de façon différente ?

Si j’ai bien compris les argumentations du maire et de sa majorité, il serait impératif de répondre à la nécessité de scolarisation et aux défauts de normes sécuritaires dans nombre d’établissements municipaux et surtout l’école Barbou et le gymnase Lacoste.

Ma conclusion en quatre propositions :

  1. Répondre aux besoins scolaires

    L’urgence immédiate est de faire face à la rentrée prochaine par la solution provisoire (déjà prise et budgétée) de deux classes.

    L’urgence à moyen terme est d’envisager et de décider d’agrandir ou d’aménager Pasteur et Prévert

  2. Répondre aux besoins sécuritaires

    Ne connaissant pas les conclusions des commissions de sécurité, (conclusions que j’aimerais connaitre), je me risque à penser que si les dangers étaient jugés critiques, les établissements concernés seraient déjà fermés, ce qui n’est pas le cas. Pour autant, il faut y remédier.

    L’urgence est donc d’assurer la sécurité des personnes et des biens en procédant aux travaux nécessaires

  3. A l’école Barbou (exécution et coût qui relèvent à ma connaissance de la Métropole)

  4. Au gymnase Lacoste (exécution qui relève de la municipalité et dont le coût est vraisemblablement déjà chiffré et que j’aimerais connaitre)

    Pour ces deux réponses aux besoins, il n’y a pas de nécessité d’un plan urbain de déconstruction totale et de reconstruction, coûtant  21 millions d’euros prévus minimum, surtout quand on ne les a pas.

  5. Tous les autres besoins n’ont pas être sous-estimés.

    A la concertation et au conseil municipal d’en établir le plan pluri annuel.

  6. Et si un besoin de financement devenait indispensable, imaginons la cession du château Brignon, (aujourd’hui, sans véritable vocation municipale et en tout cas, très loin des 4,5millions d’euros investis0), à des fins culturelles, à la Métropole ou au département voire à la région et à défaut, à un acquéreur privé sous conditions. A situation exceptionnelle, décision exceptionnelle.

     

    Bien entendu, ces propositions ne font nullement obstacle à la réalisation par la Métropole de tous les travaux, aménagements et créations, relevant de sa compétence et de son budget sur le territoire de notre commune.  

    Michel Becerro, Carbon-blanc le 26 février 2017

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