Lettre ouverte à Monsieur le

Lettre ouverte à Monsieur le Maire de Gradignan Monsieur le Maire, Avec la ZAC, vous projetez de démolir les écoles du centre-ville de Gradignan pour les reconstruire un peu plus loin, sur le domaine de la Clairière. Elles sont d'après vous trop vieilles, inadaptées aux besoins actuels, trop coûteuses à rénover, trop coûteuses à entretenir. Qui peut comprendre et accepter ces arguments ? Non Monsieur le Maire, vous ne pouvez pas démolir LES ÉCOLES. Ce sont les écoles où nous avons étudié, où nos enfants ont étudié, où nos petits-enfants étudient. Non Monsieur le Maire, vous ne pouvez pas démolir NOS ÉCOLES. Parce que nous sommes en France, que les écoles y sont sacrées. On ne démolit pas les écoles en France. Les écoles sont l'avenir de nos enfants. Parce que vous ne nous avez pas démontré, ni expliqué, pourquoi et comment on ne peut pas rénover les écoles avenue Larrieu, sur place, et pourquoi et comment, avenue Lestage, 300 mètres.plus loin, c'est possible et moins cher de transformer en école neuve et moderne une ancienne (et vieille) maison de retraite désaffectée. Parce que nous sommes des contribuables gradignanais et que nous sommes soucieux de l'utilisation de notre argent. Et vous ne voulez pas nous dire combien cette opération de démolition / reconstruction va nous coûter, financée par nos impôts. Parce qu'au delà de la démolition des écoles, vous voulez aussi démolir la salle des sports du centre-ville. Si les écoles sont l'avenir de nos enfants, le sport est l'avenir de nos jeunes. Nous sommes à Gradignan, et même à Gradignan, le maire ne peut pas s'arroger tout seul, sans vraie concertation, le pouvoir de démolir les écoles et tous les équipements publics du centre de la ville. Non Monsieur le Maire, vous ne démolirez pas NOS ÉCOLES. Collectif pour une Rénovation Douce de Gradignan Notre ville Association Loi 1901 12 décembre 2016 Cette lettre a été remise au maire ce lundi et sera distribuée à la sortie des écoles du centre-ville et sur d'autres lieux publics de Gradignan.