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Il est temps de faire le point. Résumons. Notre édile a pensé bien légèrement, en se passant de l'avis des habitants, que tous les terrains communaux étaient mutables et pouvaient être intégrés à l'opération future d'aménagement du centre-ville. La Fab a en conséquence considéré, bien légèrement elle aussi, avoir reçu un blanc-seing pour en disposer librement au-delà d'une étude pré-opérationnelle. Sans hésitation, elle a alors décidé d'effacer tous les équipements publics existants. La pléiade d'architectes, paysagistes et promoteurs immobiliers affamés dont elle est entourée ont alors tiré parti de l'espace ainsi dégagé pour le densifier à outrance. L'édile et la FAB ont examiné et approuvé. Les experts en communication se sont chargés de la justification de ce projet de ZAC, l'édile se portant garant devant ses électeurs. Les méga-réunions de concertation des 4 juin et 1er décembre 2015 ont été un succès, 800 Gradignanais pouvant chaque fois s'exprimer librement lors des buffets. La procédure de concertation s'est achevée le 29 janvier 2016, non sans que s'élève une forte contestation. Contestation qui s'est amplifiée à juste titre au fur et à mesure de la publication de nouvelles informations, suite aussi à l'approbation du bilan de la concertation et à la publication de l'Avis d'impact au titre du Code de l'environnement. Sur ce site, pas la peine d'y revenir, cent bonnes raisons ont été données sur la nécessité de remettre à plat le projet de ZAC. La logique le voudrait. Mais il ne faut pas rêver. Les intérêts privés qui ont été mis en appétit ne voudront pas lâcher le morceau. Dans ce cas, un moment de vérité adviendra : celui d'habitants résolus à soutenir les associations allant en justice pour défendre l'intérêt général et pour obtenir une réelle concertation. Bonne fin d'année. On en reparlera l'année prochaine.
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