Dernière ligne droite avant la création de la ZAC centre-ville de Gradignan (participation #3)
Projet
A l'occasion du débat sur le
A l'occasion du débat sur le projet de ZAC centre-ville de Gradignan qui s'est instauré sur le site de la concertation ouvert par Bordeaux Métropole, je pense devoir m'exprimer ici sur ce sujet en tant qu'élu au Conseil municipal.
Je compte sur le bon sens des habitants de notre commune pour estimer comme moi que la défense du patrimoine et des équipements publics n'est pas qu'une question d'étiquette politique, même si l'enjeu est éminemment politique.
Aussi, je m'en tiendrai Ă rappeler quelques-unes de mes interventions :
- Déjà , le 28 février 2011, en réunion du Conseil municipal, à propos de la densification-restructuration du centre-ville, je déclarais : « … Sans m'opposer à toute évolution urbanistique, il n'est pas envisageable pour moi, et je ne suis pas le seul, qu'un tel projet restreigne la place affectée aux écoles maternelles la Clairière et Ermitage et à l'école primaire Saint-Exupéry, ainsi que, d'autre part, entérine la disparition de la Clairière, seule maison de retraite (médicalisée) publique existant à Gradignan... »
- Le 2 novembre 2011, en réunion du Conseil municipal, en l'absence d'évolution du projet, j'ai été le seul élu à refuser d'approuver le bilan de la concertation.
- En octobre 2012, j'ai demandé – en vain – qu'un « double zoom » des îlots centraux (état initial et futur) de la ZAC soit publié dans le journal municipal Ensemble afin que les Gradignanais puissent se faire une idée précise du projet alors toujours en cours. (Nota : le conseil de la CUB a par la suite refusé d’approuver le bilan de la concertation et l’a déclaré sans suite.)
- Le 29 septembre 2014, en réunion du Conseil municipal, lors du vote de la délibération sur l'ouverture d’une nouvelle concertation, j'ai notamment mis en cause un des principaux points, celui par lequel, sans consulter le Conseil municipal et les Gradignanais, il était affirmé que la commune de Gradignan avait souhaité « que soient intégrés à l’opération îlots témoins/50 000 logements des terrains mutables dont elle est propriétaire au cœur de la future opération d’aménagement (site des écoles) ».
Considérant que les Gradignanais étaient embarqués dans une concertation sur un projet dont ils avaient été tenus à l’écart dans sa phase d’élaboration, j’en ai réclamé fortement la remise à plat, tout en dénonçant l’incohérence de démolir et de dissocier les équipements publics du centre-ville, contrairement à la logique qui avait prévalu de les y rassembler. J’ai refusé dans ces conditions de participer au vote marquant l’ouverture de la nouvelle concertation annoncée.
Ayant depuis maintenu à chaque occasion mon point de vue, mais toujours sans être entendu, j’observe le dédain opposé également aux avis des habitants qui prennent conscience à leur tour des impacts négatifs de ce projet, escamotés par la si justement décriée « étude d’impact » diligentée par la FAB.
Aussi, sans esprit de récupération politique, je me réjouis et approuve toutes les actions qui visent à instaurer une véritable concertation sur des bases autrement sincères, dans l’intérêt général.
Pierre Auzereau
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