Passer au contenu principal

Paramètres des cookies

Nous utilisons des cookies pour assurer les fonctionnalités de base du site Web et pour améliorer votre expérience en ligne. Vous pouvez configurer et accepter l'utilisation des cookies et modifier vos options de consentement à tout moment.

Essentiels

Préférences

Analyses et statistiques

Marketing

Changements sur ""rustiquiser" Bordeaux"

Avatar: Utilisateur ayant supprimé son compte Utilisateur ayant supprimé son compte

Titre (Français)

  • +"rustiquiser" Bordeaux

Corps du texte (Français)

  • +

    Il me semble que pour préserver les espaces naturels tout en améliorant notre cadre de vie en ville, il faut repenser en profondeur la place de la voiture et la façon dont on construit et aménage nos espaces urbains.

    Tout d’abord, limiter l’usage de la voiture individuelle en ville serait un levier essentiel. Il faudrait renforcer les réseaux de transports doux comme les pistes cyclables sécurisées et continues, développer les parkings à vélos, et favoriser l’usage des scooters et vélos électriques. Par ailleurs, certaines rues devraient être mieux protégées de la circulation automobile, car elles restent aujourd’hui trop dangereuses pour les piétons et cyclistes.

    Ensuite, je propose qu’on repense les aménagements des espaces publics. Végétaliser les places et éviter de bétonner systématiquement les cours d’écoles serait bénéfique, à la fois pour le confort des habitants et pour lutter contre les îlots de chaleur. On pourrait même envisager d’utiliser des structures modulables et démontables, comme des conteneurs aménagés pour certaines écoles ou équipements temporaires, afin d’éviter de construire sur des sols naturels.

    Un autre levier serait de désimperméabiliser progressivement certaines voiries. Plutôt que de démolir entièrement les routes, ce qui serait coûteux, il est possible d’enlever l’enrobé, de le concasser sur place et de le mélanger à des matériaux naturels (terre, gravier) pour créer des surfaces rustiques, perméables et adaptées à des rues secondaires ou piétonnes. Cela permettrait de limiter les ruissellements d’eau et de réduire les îlots de chaleur, tout en donnant un aspect plus naturel à certains quartiers.

    Par ailleurs, il serait intéressant de favoriser la création de micro-forêts urbaines sur les petites friches et espaces délaissés de la métropole. Ces forêts miniatures, constituées d’essences locales et plantées de manière dense, permettent de restaurer de la biodiversité en ville, d’absorber du CO₂ et de créer des îlots de fraîcheur.

    Dans cette même logique, planter des arbres fruitiers dans les quartiers, parcs, places et cours d’écoles serait un atout supplémentaire. Ces arbres participeraient au rafraîchissement urbain, à la biodiversité, mais offriraient aussi des fruits accessibles à tous. Ils pourraient devenir un symbole de partage et de convivialité dans les quartiers, en permettant aux habitants de récolter des produits locaux, gratuits et sains.

    Enfin, la métropole pourrait encourager la végétalisation des toits et des façades, notamment sur les bâtiments publics et dans les nouvelles constructions, et revoir les normes de construction pour favoriser des matériaux plus naturels et écologiques, comme la terre crue ou le bois. En démocratisant ce type de construction, on réduirait à terme l’impact environnemental du bâti.

    Toutes ces propositions sont compatibles et complémentaires. Elles permettraient de concilier mieux-être quotidien et préservation des espaces naturels, sans opposer les besoins des habitants et les impératifs écologiques.

Valider

Veuillez vous connecter

Se connecter avec le compte de territoire Bordeaux Métropole

Partager